Fin de défilé
ARENAS, Reinaldo (1988) Fin de défilé. (Traduction de Termina el desfile) Presses de la Renaissance. 155 pages. En attendant impatiemment de lire Avant la nuit, je me suis rabattue sur des oeuvres un peu moins connues de Reinaldo Arenas. J'ai terminé la première, Fin de défilé,
qui est un petit recueil de nouvelles. Il y en a 9 en tout et elles se lisent très bien, comme si on regardait un film ou comme si on voguait un
peu.
Reinaldo
Arenas (1943-1990) est l’un des auteurs cubains les plus connus. Son
parcours de dissident, de par son anticommunisme, son activisme
intellectuel contre le régime castriste et son homosexualité débridée, et sa vie l’ont rendu célèbre. Il est surtout très ancré dans la
culture littéraire américaine (il arrive à Miami en 1980, là où il a mis
fin à ses jours, victime du sida), et française, là où il a eu les plus
importants soutiens intellectuels de la part d’éditeurs et de journaux. ------------------------------------------------------------------
Les nouvelles, écrites à la première
personne et prenant toutes place à Cuba, ne sont pas nécessairement
extrêmement palpitantes, mais elles nous informent un peu plus sur
Reinaldo Arenas. Jusqu'à quel point sont-elles véridiques, je ne le
sais pas, mais quand il raconte, on le croit. Il ne tombe pas dans de
grandes descriptions ésotériques, mais il a le mot juste, et on
embarque. Je pense qu'il est important de noter aussi que c'est le
premier livre qu'Arenas a publié quand il s'est exilé aux États-Unis. Il
devient alors intéressant de voir quels sont les premiers sujets
qu'aborde ce jeune auteur nouvellement dépaysé (Révolution, famille, homosexualité, etc.)
Ma note : un 4/5
parce que même si j'ai bien aimé, je suis certaine que ce n'est pas son meilleur livre, et j'attends de lire les autres pour pouvoir
comparer...