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14 novembre 2003

Tess d'Urberville

HARDY, Thomas (1959) Tess d'Urberville (traduit de l'anglais Tess of the d'Urbervilles, 1891). 399 pages.

L'action se déroule dans la campagne profonde anglaise à la fin des années 1800. La pauvre Tess, même si elle porte un nom célèbre et d'aristocrate, vient d'une famille pauvre et a un père paresseux et alcoolique. Revient donc à la magnifiquement jolie et docile Tess la tâche de gagner la vie de la famille. D'événements en événements, nous assisterons à sa chute.

Ce qu'en dit Amazon :
Un grand classique moderne (1891) et une oeuvre majeure de l'écrivain. À la fois réaliste et poétique, ce récit fataliste, qu'illumine la figure lumineuse de l'héroïne, dépeint fidèlement l'âpre climat social de la paysannerie anglaise à la fin du 19e siècle. Belle histoire d'amour implacable que le cinéaste Roman Polanski a tenté d'illustrer dans un film.

Ce que j'en dis :
Je suis très désolée pour ceux qui ont aimé, mais moi, je n'ai pas aimé et l'histoire n'a pas réussi à m'accrocher. On dit de ce livre qu'il est réaliste. Peut-être... Je ne peux pas dire le contraire, car je ne connais pas cette époque, mais je trouve quand même aberrant et peu réaliste le fait que toutes les femmes de ce livre soient des connes. Est-ce que toutes les femmes anglaises de campagne étaient aussi niaises dans ce temps-là? Enfin. On dit de ce livre qu'il est poétique. Je l'ai plutôt trouvé très froid et certaines descriptions qui se veulent probablement poétiques me faisaient rire. En voici un exemple. Ici, ce sont deux amies de Tess qui écrivent à son mari pour que celui-ci daigne revenir vers Tess. Oui, celles-ci sont aussi en amour, idéalisent Angel, mais pouvez-vous vraiment imaginer ces deux filles chanter et pleurer hystériquement parce qu'elles ont écrit une lettre à cet homme?

Elles adressèrent la lettre à Angel Clare, au seul endroit où elles avaient jamais su qu'il eût de la famille, au presbytère d'Emminster; après quoi, elles restèrent dans un état d'exaltation, émues de leur propre générosité, qui les fit chanter et pleurer hystériquement tour à tour (p.366).

Pour ce qui est de la belle histoire d'amour, je trouvais les personnages principaux tellements "mous", que leur histoire me tombait sur les nerfs. Les derniers 75 pages du livres rachètent l'histoire un peu, car Tess semble sortir de sa torpeur et arrête d'être la victime parfaite, docile, etc. pour devenir finalement maîtresse de son destin.

Ma note : un 2/5. J'ai conscience que cette note est TRÈS personnelle, car des millions de gens adorent ce livre, l'ont mis sur la liste des 50 meilleurs livres anglais, etc. mais moi, il ne m'a pas touchée. Peut-être est-ce une description assez réaliste de cette période, mais l'auteur n'a pas réussi à m'y faire croire.

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